La campagne lancée par la Democratic Voice of Burma (DVB), média birman en exil, pour la libération de ses journalistes est ravie de confirmer la libération de TOUS les vidéo journalistes de la DVB lors d’une amnistie présidentielle, le 12 janvier 2012.
Merci à tous ceux qui ont soutenu cette campagne et qui, par leur signature, ont contribué à la libération de ces courageux journalistes.
Lorsque la campagne a débuté le 3 mai 2011, dix-sept vidéo journalistes étaient en prison condamnés à des peines arbitraires. Pour des raisons de sécurité, seuls cinq d’entre eux ont été nommés lors de la campagne. Quatre d’entre eux, dont l’identité n’a pas été révélée, avaient été libérés au cours d’une amnistie le 16 mai 2011. Le vendredi 13 janvier, les 13 reporters restés derrière les barreaux, parmi lesquels certains purgeaient des peines de plus de 60 ans de prison, ont été libérés.
Le 9 septembre dernier, vous avez été nombreux à répondre à l’appel de rassemblement public pour demander la libération de Hla Hla Win, jeune journaliste birmane. Elle fait également partie des libérés !
En parlant des vidéo-journalistes libérés, Aye Chan Naing, rédacteur en chef de la DVB, a déclaré :
« Ils ont fait un excellent travail journalistique en échange de leur liberté. Nous sommes très heureux pour eux et leurs familles. Ils sont les véritables héros de la DVB et nous les saluons. »
L’amnistie de vendredi dernier a permis la libération d’environ 300 prisonniers politiques condamnés à de longues peines de ??prison, notamment des prisonniers de grande envergure tels que Min Ko Naing et Ashin Gambira. Cependant, Selon les données collectées par l’Association d’Assistance aux Prisonniers Politiques Birmans (AAPPB)[1], sur les 651 prisonniers libérés lors de l’amnistie présidentielle annoncée le 12 janvier dernier, seuls 272 seraient des prisonniers politiques.
Par ailleurs, cette amnistie a eu lieu en vertu de l’article 401 (1) du code de procédure pénale, qui implique que ces libérations sont sous conditions. Selon cet article, les peines des prisonniers sont suspendues mais pas annulées. Ils peuvent donc à tout moment être arrêtés de nouveau et forcés à purger le reste de leur peine initiale.
Géraldine May, la coordinatrice de la campagne, a déclaré: «La campagne pour la libération des journalistes de la DVB ne va pas s’arrêter avec cette libération. Nous devons nous assurer qu’ils sont en sécurité et que leur libération est inconditionnelle. Par exemple, le journaliste Sithu Zeya, tout juste libéré, a affirmé que sa libération était sous conditions : s’il est à nouveau emprisonné, il sera forcé de purger sa peine de 18 ans d’emprisonnement. Nous devrions également garder à l’esprit que d’autres prisonniers politiques sont toujours derrière les barreaux. »
Pour tout contact:
Democratic Voice of Burma and the Free Burma VJ campaign
Geraldine May, Campaign coordinator
+ 66 (0)84 370 4761
www.freeburmavj.org
http://www.facebook.com/FreeBurmaVJ@FreeBurmaVJ
[1] L’APPB est la principale organisation birmane en charge de collecter des informations sur les prisonniers politiques de Birmanie et d’alerter l’opinion publique et la communauté internationale sur leur sort. Pour plus d’information, rendez-vous sur leur site internet : http://www.aappb.org/index.html
