Le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) prévoit que les requérants sont assistés gratuitement par un interprète assermenté pour les besoins de l’audition. La langue indiquée par le requérant dans son recours est appelée en priorité. A défaut, le requérant est entendu dans la langue dont il est raisonnable de penser qu’il la comprend. Pourtant ce système ne permet pas aux demandeurs d’asile Rohingya de parler tous la même langue devant la cour : celle qui permet de mettre toutes les chances de leur côté.