Birmanie : voix des femmes de la révolution

Birmanie : voix des femmes de la révolution

En cette journée internationale des droits des femmes, c’est avec le plus grand respect que nous saluons les millions de femmes birmanes, qui luttent contre le régime militaire, pour leur survie et celle de leurs proches, mais aussi pour une société plus égalitaire et juste. 

Elles sont la cible d’une violence spécifique, souvent à caractère sexuel mais pas uniquement du fait de leur genre et une cible privilégiée du régime militaire, reposant sur le patriarcat. En 2024 en France, les femmes représentent 3,4% des personnes en détention ; en Birmanie, plus de 20% des prisonniers politiques sont des prisonnières politiques.

Une activiste birmane nous a récemment dit lors d’un entretien: 

“Lorsque les hommes tuent les hommes, généralement ils les tuent et c’est tout.

C’est la guerre.

Lorsqu’ils tuent des femmes, il faut que ça se voit. C’est souvent mis en scène et filmé.”

 Si ni elle, ni nous, ne comprenons le pourquoi, nous ne pouvons nous empêcher de partager son triste constat. 

Les femmes sont au cœur de nos sociétés, en paix, en résistance et en guerreInfo Birmanie

………………………………………..

La Thanakha Team, qui a édité ce livre, est un collectif d’activistes qui s’est engagé à amplifier les voix des diverses femmes de Birmanie/Myanmar. Ces histoires ont été écrites par des femmes qui écrivaient pour la première fois et qui ont participé aux ateliers d’écriture d’Altsean-Burma dans quatre lieux différents.

Ce livre collectif est publié pour la journée internationale des droits des femmes en anglais par Altsean-Burma.

Info Birmanie a décidé de vous traduire une partie de son contenu, trois nouvelles, saluant le courage et la résilience des femmes birmanes, qui se battent contre le régime militaire mais aussi pour une société plus égalitaire et inclusive.

Vous pouvez lire en français:

L’avant-propos | Yasmin Ullah

Yasmin Ullah est une féministe Rohingya, une autrice, une poétesse et une militante pour la justice sociale. Elle est née dans le nord de l’État de Rakhine, au Myanmar, mais a grandi en tant que réfugiée en Thaïlande. Elle a été ré-installée au Canada en 2011. Elle est cofondatrice et directrice exécutive du Rohingya Maìyafuìnor Collaborative Network.

Je n’étais pas seule | A Phyu

A Phyu est une femme birmane musulmane qui travaille comme assistante émotionnelle dans le domaine de la santé mentale. Elle a écrit « Je n’étais pas seule » pour rendre hommage à sa résilience au cours d’une période extrêmement difficile et pour encourager d’autres survivants à partager leur histoire. La rédaction de cette histoire a été un voyage émotionnel qui lui a rappelé des souvenirs douloureux, mais qui l’a finalement laissée plus légère, plus en paix. Cela lui rappelle que la survie n’est pas seulement une question d’endurance, mais aussi de reconnaissance de notre force et de notre évolution.

A mon Maître | Waso

Waso travaille actuellement comme rédactrice et productrice à Federal FM Radio. Elle produit des histoires audio, des programmes comme The Voice of Women Revolutionaries, Mine Risk Podcasts, Look to the Sky Podcasts, des programmes de contes pour enfants et des interviews à la radio. En outre, elle a écrit des histoires pour sensibiliser sur les dangers des mines terrestres, des munitions non explosées et des frappes aériennes. L’histoire “A mon Maître” est basée sur les témoignages de combattants révolutionnaires dans l’État de Karenni. Le chien Casper, qui a inspiré cette histoire, réside toujours à Karenni.

Oser tomber, mais toujours fleurir | Rak Pay

Rak Pay est une femme de l’ethnie Pa-O. Elle vous raconte une histoire qui est basée sur les expériences vécues d’une femme de sa communauté.

Livre en français ici

Livre en anglais ici

Rapport | Fermez le ciel

Rapport | Fermez le ciel

Les conséquences désastreuses de l’inaction sur le carburant d’aviation en Birmanie

Un rapport, riche de témoignages, publié par la Blood Money Campaign,  maintenant disponible en français.

Résumé

Cela fait plus de trois ans que l’armée birmane utilise diverses stratégies et tactiques pour réprimer le peuple en révolte depuis la tentative de coup d’État. L’armée birmane s’est également emparée des finances, de l’économie et des revenus tirés des ressources naturelles du pays. Les revenus commerciaux sont également utilisés à des fins militaires. Nous sommes notamment préoccupés par le fait que l’armée birmane détourne le carburant d’aviation commercial à des fins militaires pour cibler les civils. Ces frappes aériennes ont non seulement causé des pertes en vies humaines, mais elles ont également perturbé les moyens de subsistance, déplacé des communautés et détruit des infrastructures, aggravant encore la crise humanitaire.


La faiblesse des mécanismes de contrôle et l’insuffisance des sanctions ont permis non seulement le détournement de carburant d’aviation commercial à des fins militaires, mais aussi l’importation de carburant d’aviation directement par l’armée birmane. Dans ce contexte, les gouvernements des États-Unis, de l’Union Européenne et de l’ANASE doivent prendre des mesures bloquant l’accès de l’armée birmane à toute la chaîne d’approvisionnement en carburant d’aviation en collaborant avec les organisations de sociétés civiles, les instituts de recherche et les défenseurs des droits humains pour surveiller les itinéraires d’expédition et les installations de stockage afin d’adopter des mesures de contrôle, garantissant l’utilisateur final.


Fermez le ciel : Les conséquences désastreuses de l’inaction sur le carburant d’aviation en Birmanie | Blood Money Campaign

Rapport complet en français disponible ICI


Lumières sur la Birmanie

Lumières sur la Birmanie

Rassemblement solidaire aux cotés d’artistes birmans

Commémoration du coup d’Etat du 1er février 2021

Le 1er février 2021, l’armée birmane tente de reprendre le pouvoir par un coup d’Etat. 4 ans plus tard, la population birmane refuse toujours ce retour à la dictature. Pour ce combat pour sa liberté et son avenir, elle subit une répression sanglante. Son quotidien se conjugue entre l’anéantissement de toutes libertés, des attaques aériennes et une crise humanitaire d’une ampleur inédite avec de 20 millions personnes dans le besoin. Malgré l’indifférence de la communauté internationale, le peuple birman poursuit sa lutte avec détermination et résilience.

Programme

Projection du travail de trois femmes photographes birmanes Khin Sandar Nyunt, Shwe Paw Mya Tin et Ri, commentée par Mayco Naing

Dialogue sur les perspectives de la Birmanie avec les chercheurs du Centre Asie du Sud-Est (CNRS-EHESS-INALCO)

Fresque collaborative avec Kyar Pauk

Prise de parole de Nan Su Mon Aung, représentante du Gouvernement d’Unité Nationale en France

Chanson et photographie collective

Retrouvons nous en solidarité avec le peuple birman le 31 janvier à 19h, 4 rue Jean Lantier, Paris

𝑽𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒆𝒛 𝒅𝒆𝒔 𝒃𝒐𝒖𝒈𝒊𝒆𝒔 𝑳𝒆𝒅 𝒆𝒕 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒚𝒊 ? 𝑨𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒛 𝒍𝒆𝒔 !

Organisé par CCFD-Terre solidaire, Doh Atu et Info Birmanie

La junte birmane reçoit de nouveaux avions d’AVIC, proche partenaire d’Airbus, contribuant à des attaques aériennes indiscriminées

La junte birmane reçoit de nouveaux avions d’AVIC, proche partenaire d’Airbus, contribuant à des attaques aériennes indiscriminées

23 décembre 2024

La junte militaire birmane a mis en service au moins huit nouveaux avions fournis par l’Aviation Industry Corporation of China (AVIC), un partenaire proche du géant européen de l’aérospatiale Airbus qui y détient des parts.

Un examen des médias contrôlés par la junte lors de l’anniversaire de l’armée de l’air birmane, qui a eu lieu le 15 décembre 2024, montre un avion d’attaque léger Hongdu K-8 (numéro de queue MAF/3941), au moins six avions de combat légers FTC-2000G (dont les numéros de queue MAF/1407, MAF/1411, MAF/1412 et MAF/1413) et un avion de transport militaire Shaanxi Y-8 (numéro de queue MAF/5922).

Ces types d’avions sont régulièrement utilisés par la junte militaire pour effectuer des frappes aériennes indiscriminées sur la population civile. Entre février 2021 et août 2024, la junte a tué, à minima, 1749 civils dans des milliers de frappes aériennes en toute impunité.

Le dernier transfert de nouveaux avions AVIC montre que l’entreprise continue d’aider et de soutenir les crimes de guerre perpétrés par la junte.

Malgré l’attention croissante du public et les preuves des graves violations des droits humains, impliquant AVIC, Airbus a publiquement nié tout investissement préjudiciable.

Une enquête menée par Info Birmanie et Justice For Myanmar a établi le lien entre Airbus et AVIC, qui a livré de nombreux avions à l’armée birmane, notamment depuis la tentative de coup d’État de 2021 et en dépit du règlement n° 401/2013 du Conseil de l’Union Européenne concernant des mesures restrictives à l’encontre du Myanmar/Birmanie.

Cette situation a donné lieu à des manifestations exigeant qu’Airbus utilise son influence sur AVIC pour mettre fin aux livraisons continues d’avions militaires, d’armes et de services de maintenance, de réparation et de révision d’aéronefs à la junte de Birmanie.

Dans une récente déclaration publique, Airbus a défendu sa relation avec AVIC, qu’il décrit comme « un groupe public chinois d’entreprises d’aviation civile, d’aérospatiale et de défense », et a confirmé qu’il détient une participation de 5 % dans AviChina Industry & Technology Company Limited (AviChina), faisant d’Airbus le premier actionnaire international de cette filiale clé d’AVIC.

Alors qu’Airbus insiste sur le fait que sa participation financière et ses relations commerciales avec AVIC « sont exclusivement axées sur l’aviation civile et les services », il est impossible de dissocier les activités civiles et militaires d’AVIC, notamment en raison de la politique chinoise de fusion entre le militaire et le civil, qui intègre la recherche civile dans les industries militaires.

Dans ce contexte, nous ne voyons pas comment Airbus peut garantir que son activité avec AVIC est limitée à l’aviation civile et notons qu’Airbus n’a pas pris en compte cette situation dans son plan de vigilance.

En tant qu’actionnaire d’AviChina, Airbus est tenu de respecter les normes internationales en matière de commerce et de droits humains, notamment les principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales, qui exigent des entreprises qu’elles fassent preuve d’une diligence raisonnable en matière de droits humains dans le cadre de leurs relations d’affaires.

La position d’Airbus contraste fortement avec les actions d’autres investisseurs institutionnels, notamment le fonds souverain norvégien et d’importants investisseurs et fonds de pension néerlandais, qui se sont tous retirés d’AviChina en raison de préoccupations éthiques et des risques pour les droits humains posés par le transfert par AVIC de matériel militaire vers la Birmanie.

La défense par Airbus de son partenariat avec AVIC soulève de sérieuses questions quant à son engagement à réduire le risque que ses investissements contribuent à porter atteinte aux droits humains.

Le déni public d’Airbus de toute responsabilité éthique n’a fait qu’intensifier les appels à la responsabilité, y compris des manifestations en Birmanie et à Londres, ainsi qu’une lettre ouverte adressée au PDG d’Airbus, Guillaume Faury, par plus de 300 organisations internationales et locales de la société civile, dont Justice For Myanmar et Info Birmanie, appelant à mettre fin à tous les investissements dans des entreprises qui permettent les crimes de guerre commis par la junte militaire birmane.

La lettre demande à Mr. Faury de prendre « la responsabilité de s’assurer que vous ne permettez pas des crimes d’atrocité par les liens financiers et stratégiques d’Airbus avec AVIC et ses sociétés directement associées telles que AviChina ».

Si Airbus veut se conformer aux normes internationales en matière de droits humains, l’entreprise doit user de son influence sur AVIC pour mettre un terme au flux continu d’armes, d’avions militaires et de services de maintenance fournis à l’armée birmane par AVIC et ses filiales.

Pour plus d’informations

Lire le rapport #Airbusted en français et en anglais ici et l’article de Disclose « Birmanie : Airbus impliqué dans l’armement de la junte militaire »

Communiqué en anglais, format PDF

Communiqué en français, format PDF

Prisée par les touristes, l’Asie est un continent dont les réalités sociales et les vécus de ses habitants restent méconnus. Au-delà des images de carte postale, l’Asie est un continent en résistance. Entre soulèvement et résilience, se dressant face à l’autoritarisme, ses peuples affichent leurs volontés de liberté, de respect des droits humains et de démocratie. C’est cette diversité de peuples en lutte pour leurs droits que nous souhaitons vous faire découvrir.

Réservez votre place gratuitement sur le site du théâtre de la ville ICI

Programme

9h45 – 10h00 | Ouverture

Prise de parole de Jean-Luc Romero-Michel (confirmé) Adjoint à la Maire de Paris chargé des Droits humains, de l’Intégration et de la Lutte contre les discriminations

10h00 – 11h25 | La répression transnationale : la peur, passagère clandestine des activistes en exil

La répression transnationale est une pratique fréquente des régimes autoritaires. Cette répression constitue à la fois une violation des droits humains pour les activistes et également une menace pour la liberté d’expression et la démocratie dans le monde. La gravité préoccupante de cette pratique à l’encontre des activistes ouïgours, tibétains et birmans ainsi que leur résistance en persévérance seront mises en lumière.

Intervenants 

  • Mirkamel Tourghoun, membre de l’Institut Ouïghour d’Europe | Le lien entre la répression transnationale chinoise et le génocide ouïghour
  • Tin Tin Htar Myint, présidente de Doh Atu – Ensemble pour le Myanmar | La résistance malgré la peur et la répression : le courage d’un peuple
  • Vincent Metten, directeur des affaires européennes – International Campaign for Tibet / La répression transnationale de la République populaire de Chine envers les Tibétains 

Modérateur

Jean-Luc Romero-Michel, Adjoint à la Maire de Paris chargé des Droits humains, de l’Intégration et de la Lutte contre les discriminations

Témoignage 

Salai Yaw Aung, ancien membre du comité de direction central de Front Démocratique des Étudiants Birmans (ABSDF – All Burma Students’ Democratic Front)

11h30 – 13h00 | Traite des êtres humains : lien de la honte entre Asie et Europe

La traite des êtres humains, bien que souvent méconnue, est le 3ème trafic illégal générant le plus de profit au monde. D’après les Nations Unies, 50 millions de personnes seraient actuellement en situation d’esclavage de par le monde, un chiffre inégalé dans l’histoire de l’humanité. Parmi elles, des milliers de personnes originaires d’Asie du Sud-Est seraient exploitées en France. En Birmanie, plus de 120 000 personnes seraient retenues dans les scam-centers selon l’ONU, avec pour seul objectif de vous arnaquer. Comment fonctionnent ces réseaux ? Quels recours pour les victimes ? Comment circulent les profits ? à qui profite le crime ?

Intervenants

  • Johanna Chardonnieras, coordinatrice d’Info-Birmanie | Les scam-centers, carrefour des violations des droits, de la Birmanie au reste du monde
  • Roxane Ouadghiri Hassani, directrice adjointe du CCEM | Se reconstruire après l’esclavage domestique, de la résilience individuelle à la résistance collective
  • Zita Cabais Obra, survivante et membre du CA du CCEM | De victime à survivant, encourager et permettre la participation des personnes concernées dans leur lutte

Modérateur 

Gurvan Kristanadjaja, journaliste à Libération 

Témoignage anonyme

Réservez votre place gratuitement sur le site du théâtre de la ville ICI

13h00 à 14h00 – Pause repas

14h00 – 15h25 | Au-delà de l’interdit, informer sous la censure

Dans les régimes autoritaires comme la Chine, le Vietnam et la Birmanie, les journalistes et blogueurs indépendants se heurtent à des obstacles considérables lorsqu’ils tentent d’informer le public. Toute une gamme d’outils, tant légaux que illégaux, y sont utilisés pour censurer toute information qui dévie de la ligne officielle du gouvernement. Les journalistes qui osent critiquer le gouvernement sont accusés de “subversion” et risquent de longues peines de prison. Au Vietnam, les autorités utilisent des lois vagues sur la sécurité nationale pour arrêter les blogueurs et les activistes. 

Intervenants

  • Thibaut Bruttin, Directeur général de Reporters Sans Frontières | Panorama de la liberté de presse en Asie
  • Kak, dessinateur de presse, président de Cartooning for Peace | La persécution des caricaturistes en Asie  
  • Michel Tran Duc, Directeur du plaidoyer  de Viet Tan | La censure en ligne opérée par le Vietnam
  • Maryse Artiguelong, Interventions publiques de la| Ligue des Droits de l’Homme | La nécessité du plaidoyer international pour aider les activistes sur le terrain

Témoignage

Jérémy André, reporter au Point | Le musellement de la liberté de presse à Hong Kong, puis la Birmanie

Modératrice

Pénélope Faulkner, Présidente | Comité Vietnam pour la défense des droits de l’Homme (VCHR) 

15h30 – 17h00 | La cohabitation délicate aux confins de la Chine

La Chine continue patiemment à grignoter le monde avec son projet des nouvelles Routes de la Soie, et s’étale lentement mais sûrement le long de ses frontières, provoquant des incidents dans les Mers du Sud, notamment avec les pêcheurs Philippins, ou en revendiquant des îles actuellement occupées par le Vietnam ou le Japon, entre autres. Elle annexe des terrains de plus en plus conséquents au Cambodge et au Laos, sous prétexte de construire des infrastructures : gare à la frontière du Laos, zone touristique au Cambodge, et installation massive de nombreux émigrés chinois au Nord de la Thaïlande. La destruction progressive des cultures de populations allogènes à l’intérieur de la Chine (Turkestan Oriental, Mongolie Intérieure, Tibet) ne fait que s’aggraver malgré les protestations émises par les premiers concernés et les institutions internationales.

Intervenants

  • Alain Wang, Trésorier de Forum Chine-Europe| Entre séduction et coercition : l’expansionnisme chinois dans son environnement géographique proche
  • Dilnur Reyhan, Présidente de L’Institut Ouïghour d’Europe| Les conséquences de la minorisation des peuples colonisés par la Chine
  • Katia Buffetrille, Ingénieur de recherche de l’École pratique des Hautes Études | Comment se manifeste l’occupation chinoise sur l’ensemble du Plateau tibétain ? Et comment y répondent les Tibétains ? 

Témoignage

Tenam, membre d’Étudiants pour un Tibet Libre

Modératrice

Marie Holzman, Présidente de Solidarité Chine

Réservez votre place gratuitement sur le site du théâtre de la ville ICI

Réservez votre place gratuitement sur le site du théâtre de la ville ICI

18h30 – 20h00 | Spectacle musical

Geneviève Garrigos, maîtresse de cérémonie Ancienne présidente d’Amnesty International-France, élue conseillère de Paris dans le XXème arrondissement et présidente de la commission “Associations – Sports – Relations internationales”

Chorégraphie  » Yan.GONE  » interprétée par Hpone Soe

Chant  » Liberté  » interprété en français et vietnamien par Tố Lan

Chant et chorégraphie  » Lumières et espoirs  » interprétés par la chorale Truong Duong et Kim Hương

Trilogie musicale –  » Larmes « , « Close the sky »,  » Nocturne  » interprétée par Phyu Phyu Kyaw Thein

Chant  » Plane of Hope  » interprétée en birman par Yati Khin

19h15 | Discours de fin de journée

……………………………………………….

Les organisateurs

L’ACAT – France (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) est une ONG chrétienne œcuménique et laïque, de défense des droits de l’Homme créée en 1974. Reconnue d’utilité publique, elle est membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, de la Coalition mondiale contre la peine de mort et de la Plateforme des droits de l’Homme. L’ACAT-France a pour but de combattre partout dans le monde les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la torture, les exécutions capitales judiciaires ou extra-judiciaires, les disparitions, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les génocides.

………………….

Fondé en 2022, Doh Atu – Ensemble pour le Myanmar est pour but de promouvoir la Birmanie à travers la culture, l’art, la littérature et l’artisanat mais aussi mettre en lumière ce qui se passe en Birmanie, pour y défendre les droits humains.

………………….

Fondée en 1996, Info Birmanie agit pour les droits humains et la démocratie en Birmanie. Notre mission? Relayer les voix de la société civile birmane, par des actions de plaidoyer auprès des acteurs économique et politique, informé et sensibiliser le public francophone.

………………….

Créée en 1989, au lendemain du massacre de la place Tian’anmen, Solidarité Chine œuvre à maintenir la mémoire de ce crime, et vient en aide aux militants pour la démocratie en Chine et à l’étranger. L’association informe sur l’état de la répression en Chine.

………………….

Grâce à un réseau de membres actifs au Viêt Nam et à travers le monde, Viet Tan veut construire une démocratie durable dans le pays, se mobiliser pour la justice sociale et les droits humains pour le peuple vietnamien par des moyens pacifiques.

………………….

Un théâtre-monde ouvert à la diversité de toutes les formes et toutes les cultures.

………………….

………………….

Les organisations participantes

Créée en 2006 à l’initiative de Kofi Annan, Prix Nobel de la Paix et ancien secrétaire général de l’Onu, et du dessinateur de presse Plantu, l’association Cartooning for Peace est un réseau international de 344 dessinateurs de presse de 78 pays engagés à promouvoir, par le langage universel du dessin de presse, la liberté d’expression, les droits humains et le respect mutuel entre des populations de différentes cultures ou croyances.

………………….

Le Comité contre l’esclavage moderne (CCEM) combat depuis 1994 toutes les formes de traite des êtres humains à des fins d’exploitation par le travail, notamment domestique. Il apporte une assistance sociale et juridique aux victimes dans toute la France et dénonce ces situations partout dans le monde. Il a pour mission la mise à l’abri, la protection et la défense des victimes. À cette fin, il lutte pour la poursuite et la condamnation des auteurs, interpelle les pouvoirs publics et sensibilise l’opinion publique. En 2023, il a accompagné 304 personnes victimes, originaires de 49 pays.

………………….

Le Comité Vietnam pour la Défense des Droits de l’Homme (VCHR), fondé à Paris en 1975, a été pionnier parmi les organisations vietnamiennes à l’étranger et travaille de longue date pour promouvoir et protéger les droits fondamentaux au Vietnam, tels que les droits à la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique, à la liberté religieuse, les droits des femmes et des minorités, etc.. Le VCHR porte la voix d’une société civile vietnamienne étouffée avec laquelle il travaille étroitement, aide les défenseurs des droits humains et les victimes au Vietnam. Sur la scène internationale, le VCHR travaille en étroite collaboration avec les institutions internationales (ONU), les parlements et les organisations de la société civile afin de presser le Vietnam d’établir un véritable État de droit et de mettre sa législation en conformité avec le droit international. Le VCHR est affilié à la FIDH et est membre de la Plateforme des droits de l’Homme (PDH), de la European Platform against Religious Intolerance and Discrimination (EPRID) et de la Vietnam Climate Defenders Coalition. La présidente du VCHR est Penelope Faulkner.

………………….

La LDH – Ligue des droits de l’Homme est une association indépendante, engagée pour la défense des droits et libertés. Elle agit contre les injustices, le racisme, le sexisme, l’antisémitisme et les discriminations et défend la liberté d’expression, le droit de manifester ou encore de vivre dans un environnement sain et durable. Elle décline ses actions partout en France par le biais de ses sections locales et grâce à ses membres pour interpeller les pouvoirs publics et les institutions internationales, observer les pratiques policières, assurer des permanences d’accès au droit ou encore intervenir en milieu scolaire.

………………….


LHAKAR FRANCE a été créée en 2016. C’est une association loi 1901 qui œuvre pour la préservation de la Culture Tibétaine et les droits de l’Homme au Tibet.

………………….

Basé à Paris, Institut Ouïghour d’Europe est une association de loi 1901 et il défend et promeut la langue et la culture ouïghoure en Europe et les intérêts et le droit du peuple ouïghour.

………………….

International Campaign for Tibet (ICT) est une association à but non lucratif qui œuvre pour la promotion des droits humains et des libertés démocratiques du peuple tibétain. Fondée à Washington en 1988, elle est aujourd’hui le plus grand groupe de soutien au Tibet dans le monde, avec des bureaux à Amsterdam, Berlin et Bruxelles. ICT rend compte des événements au Tibet, défend les droits humains et le droit à l’autodétermination des Tibétains dans les enceintes nationales et internationales et elle œuvre à la préservation de l’identité culturelle unique du Tibet.

………………….

Reporters Sans Frontières – RSF est une organisation non gouvernementale internationale fondée en 1985, reconnue d’utilité publique en France et présente dans 14 pays. Elle se donne pour objectif la défense de la liberté de la presse et du droit à l’information fiable partout dans le monde.