Le Lundi 17 septembre, le gouvernement birman a accordé une amnistie à 514 de détenus, parmi eux figureraient plus de 80 prisonniers politiques.
Selon les données collectées par l’Association d’Assistance aux Prisonniers Politiques Birmans (AAPPB) il resterait environ 300 prisonniers politiques derrière les barreaux. Cette nouvelle libération de prisonniers politiques est la bienvenue, mais depuis le mois de novembre 2012, ces libérations se font au compte-goutte.
Pour s’assurer de la libération de tous les prisonniers politiques, il est nécessaire de mettre en place un mécanisme approprié tel que la formation d’une commission mixte nationale et internationale, en partenariat avec les Nations Unies, pour enquêter sur le nombre de prisonniers politiques restant dans les prisons de Birmanie et obtenir leur libération le plus tôt possible.
Info Birmanie exhorte le gouvernement birman à libérer immédiatement tous les prisonniers politiques toujours incarcérés et à lever les restrictions qui pèsent sur ceux qui ont été libérés, notamment sur leur liberté de mouvement.
Le gouvernement birman a ainsi refusé de délivrer des passeports à de nombreux prisonniers politiques, notamment des activistes, des avocats des droits de l’homme et des journalistes. L’activiste Min Ko Naing, leader du mouvement « Generation 88 » libéré de prison cette année, a annulé un voyage aux Etats-Unis en solidarité pour une douzaine d’autres activistes à qui le gouvernement a refusé de délivrer un passeport.
Cette nouvelle vague de libération intervient alors que le Président Thein Sein s’apprête à se rendre aux Etats-Unis pour assister à l’Assemblée générale des Nations unies.
Aung San Suu Kyi est quant à elle déjà arrivée à Washington le 17 septembre pour une visite historique de trois semaines, lors de laquelle elle doit rencontrer la secrétaire d’Etat Hillary Clinton et le Président Barack Obama.
Communiqué d’Info Birmanie – 18 septembre 2012