2 juin 2020 – Progressive Voice publie aujourd’hui un nouveau rapport sur la manière dont l’armée birmane a – avec l’aval de la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) – fait de la pandémie de Covid-19 une arme aux fins d’intensification de sa répression à l’encontre des communautés ethniques, des défenseurs des droits de l’Homme et des médias, tout en promouvant une vision du pays dans laquelle son rôle permanent dans la vie politique est assuré.
A NATION LEFT BEHIND: Myanmar’s Weaponization of COVID-19
Ce rapport commence le 23 mars, date à laquelle le gouvernement a fait trois déclarations qui ont ensuite permis le renforcement du pouvoir des militaires : l’annonce de la présence de la maladie dans le pays, la qualification de l’Armée de l’Arakan (AA) en tant qu’organisation terroriste et l’ordre du Ministère de la communication et des transports de bloquer les sites d’information véhiculant de « fausses informations ».
Les auteurs de ce rapport soulignent qu’ « au mieux l’administration LND est un partenaire silencieux des crimes de l’armée ; au pire elle a mis en place un cadre juridique qui facilite la poursuite des violations des droits humains par l’armée, sur fond de crise sanitaire mondiale majeure ».
Lien vers le rapport complet (en anglais)
Lien vers le communiqué de presse (en anglais)
Contact : Khin Ohmar, Présidente de Progressive Voice : khinohmar@progressive-voice.org info@progressive-voice.org