Après cinquante ans de dictature militaire, la Birmanie a initié un processus d’ouverture démocratique dans les années 2000. Ce processus s’est accompagné de nombreuses réformes destinées à accélérer le développement économique du pays, notamment en attirant les capitaux étrangers. Cette politique a entraîné une forte augmentation de la valeur du sol, renforçant la compétition autour de l’accès à la terre, dans un pays particulièrement riche en ressources naturelles mais marqué par des décennies de conflit et où la réconciliation nationale reste encore un objectif à atteindre.
Depuis les années 90, de nombreux petits paysans ont été privés de leurs terres, au profit de l’armée ou d’entreprises privées, nationales ou internationales. Les conséquences de ces accaparements de terres sont particulièrement importantes dans un pays où 70% de la population tire ses moyens de subsistance de l’agriculture ou de l’exploitation des forêts et où la pauvreté est deux fois plus forte en milieu rural qu’en milieu urbain.
Pour en savoir plus, Info Birmanie vous invite à lire son rapport sur le sujet.