Depuis la libération d’Aung San Suu Kyi et l’avènement d’un gouvernement soi-disant civil beaucoup pensent que la situation s’est réellement améliorée et que la Birmanie est un eldorado à conquérir.
La Birmanie connait en effet un processus de démocratisation initié en mars 2011 par le Président birman Thein Sein. Salué par la communauté internationale pour ses réformes démocratiques, le régime birman a décidé d’attirer les capitaux étrangers en libéralisant ses règles d’investissement et en accordant des avantages fiscaux aux investisseurs étrangers.
Cette ouverture politique du régime birman a conduit de nombreux gouvernements occidentaux à réviser leurs positions à l’égard du pays et à lever la quasi-totalité des sanctions qui lui avaient été imposées.
Pourtant, derrière les avancées démocratiques et économiques affichées, la Birmanie n’est pas un État de droit : l’impunité, la corruption et les violations des droits de l’homme sont toujours monnaie courante et rendent tout investissement dans le pays très périlleux.
La Birmanie ne saurait être considérée simplement comme un pays où l’on peut exploiter à bas coût la main d’œuvre et piller ses ressources naturelles.
Par cette campagne, nous souhaitons combattre l’idée reçue qu’aujourd’hui tout va bien en Birmanie et que l’on peut investir sans se soucier du contexte.
Téléchargez le rapport complet: La Birmanie, un nouvel eldorado: 10 idées reçues sur l’investissement – Janvier 2014